La Ville de Nantes a pour ambition de devenir la première ville non-sexiste de France d’ici 2030. Cet objectif implique non plus de lutter uniquement contre les manifestations et conséquences des inégalités entre les femmes et les hommes mais de s’attaquer également à leur fondement : le sexisme. Il s’agit d’en reconnaître le caractère systémique, c’est-à-dire organisé par des normes, présent dans tous les domaines de la vie et toutes les sphères sociales, et qui cible en premier lieu les femmes et les personnes LGBTQIA+.

Pour y parvenir, la Ville de Nantes ne peut agir seule. Elle propose donc de renforcer et d’animer la mise en réseau des actrices et des acteurs du territoire en développant l’interconnaissance, les compétences et le pouvoir d’agir. Dans ce cadre, une démarche a été engagée de juin 2022 à juin 2023 pour construire une instance de gouvernance ouverte qui soit à la hauteur de cette nouvelle ambition politique.

Après une phase de concertation auprès de structures du territoire et suite à la délibération en conseil municipal du 13 octobre 2023, le réseau de la ville non-sexiste est institué lors de la soirée de lancement du 9 novembre 2023.

Il fait suite au Conseil pour l’égalité femme-homme (CEFH) qui a été l’instance citoyenne de référence de la politique publique d’égalité entre les femmes et les hommes entre 2015 et 2019.

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Mission du réseau nantais ville non-sexiste

Le réseau est une instance de dialogue, d’interconnaissance et d’actions qui contribue à la lutte contre le sexisme sur le territoire nantais de manière concertée, concrète et innovante.Le réseau est force de propositions au service de la nouvelle politique publique ville non-sexiste et produit des ressources au service du territoire, de ses actrices et acteurs.

Ses missions consistent à :

  • Nourrir la politique publique ville non-sexiste par des contributions, avis, préconisations destinées à la Ville et ses partenaires en :     
    • interpellant de façon constructive sur l’état d’avancée des engagements de la Ville;     
    • organisant des remontées de terrain, l’identification d’angles morts ou de pratiques inspirantes;                                     
    • participant à la mise en œuvre de certaines actions
  • Mobiliser le territoire au service de l’ambition d’une ville non-sexiste en 2030 en :
    • mettant en relation et fédérant des actrices et acteurs du territoire;
    • facilitant l’accès à l’information relative aux lieux d’accueil et d’accompagnement existants sur le territoire;
    • organisant ponctuellement, au titre du réseau, des actions de formation du monde professionnel et associatif et de sensibilisation du grand public, notamment pour les publics jeunes.

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Composition

Le réseau regroupe une diversité d’actrices et d’acteurs, principalement associatifs, experts ou non de la lutte contre le sexisme. Il peut intégrer des structures économiques, institutionnelles, ou académiques. Selon les besoins, il peut associer des citoyennes et citoyens, notamment des personnalités expertes. La composition du réseau doit répondre autant que possible à l’exigence de diversité, de pluralité et mixité des membres en termes d’expertises, de domaines d’action mais également de profils. Les membres participent au réseau au nom d’une organisation ou d’un collectif et s’y engagent bénévolement.

Mode de fonctionnement

Le réseau s’organise de la manière suivante :

  • deux plénières annuelles - internes aux membres - pour favoriser le partage d’informations, le suivi des groupes de travail, la montée en compétence collective et valider le programme de travail;
  • une plénière annuelle - ouverte au grand public - pour faire le point sur la politique publique et échanger sur la vie du réseau;     
  • des réunions des groupes de travail thématiques pour réaliser le programme du réseau;   
  • les réunions du comité de pilotage chargé d’assurer le fonctionnement du réseau.