Place de la Petite-Hollande : retour sur le premier atelier

Nantes Nantes Métropole, le 19 octobre 2018

Rendez-vous était pris, le vendredi 12 octobre dernier, à la maison de la mer, quai de la Fosse, pour qu’élus référents du projet, Catherine Choquet, adjointe au maire de Nantes, en charge du centre-ville, Bassem Asseh, adjoint en charge du dialogue citoyen, Alain Robert, vice-président de Nantes métropole en charge des grands projets urbains, Henri Bava, de l’agence TER et les membres de l’atelier citoyen constitué fassent connaissance, sous la direction de Charlotte Zuckmeyer, de l’agence Scopic, animatrice de la concertation citoyenne.

15 femmes et 15 hommes

Ils sont 30, femmes et hommes à parité, âgés d’une vingtaine d’années à près de 80 ans. Ils sont, ou ont été, ingénieur dans les drones ou la géothermie, commercial, enseignante, artiste, étudiant, informaticienne… Ils sont riverains de la place, habitent dans le centre-ville, dans les quartiers nord, à Carquefou ou à Couëron… Ils sont nantais d’adoption ou d’origine, ont grandi quai de la Fosse, sont allés à l’école rue de l’Héronnière… Les uns sont des inconditionnels du marché du samedi matin, les autres n’y font que stationner leur voiture. Ils ont en commun de se passionner pour l’évolution urbaine de Nantes en général et ont particulièrement envie d’apporter leurs pierres à la construction de la future place de la Petite-Hollande, disent et redisent une place « pour tout le monde ».

Retrouvez un zoom sur les membres de l’atelier en cliquant ici

L’atelier pose ses premières pierres

Visite de terrain, samedi matin, le jour de marché, pour les 30 membres de l’atelier citoyen, en présence de l’agence TER, de l’agence Scopic, et des chargés du projet Petite-Hollande à Nantes métropole. Quatre étapes et points de vue commentés au programme de la balade.
Ils ont accédé aux terrasses de la médiathèque pour embrasser d’un seul regard et appréhender « le vaste espace », 8 hectares, à réinventer. Il leur fut rappelé les aménagement successives à l’emplacement actuel du Square Daviais, à la « proue » de l’île Feydeau, seules parcelles potentiellement constructibles du périmètre. À hauteur d’une des bouches d’aération du tunnel ferroviaire, aux abords de l’hôtel Deurbroucq, construit au 18e siècle, aujourd’hui siège du tribunal administratif de Nantes, ils ont pleinement ressenti l’omniprésence de l’automobile. Puis, sur les quais de la rive gauche, séparés de la Petite-Hollande par le bras de la Madeleine, ils ont perçu la quiétude de l’esplanade piétonne et cycliste du tribunal de grande instance.

Des doutes aux coups de cœur

Debriefing l’après-midi, par groupes de 6, de la promenade de travail matinale avec, comme fils conducteurs des discussions, les questions suivantes : quels sont, selon vous, les marqueurs de l’histoire à ne pas oublier, les anecdotes donnant son identité à la place ? Quels sont vos ressentis collectifs sur les différents lieux, leurs atouts et faiblesses ? Avez-vous des interrogations, des doutes et des coups de cœur sur les intentions d’aménagements ? Et quels sont vos premières envies d’activités ou de programmation ?

Prochain atelier citoyen : le 24 novembre.