Petite-Hollande : retour sur l’atelier citoyen du 2 février

Nantes Nantes Métropole, le 26 février 2019

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Nouvel atelier citoyen, ce samedi 2 février. Au programme des réflexions : les futurs usages de la place de la Petite-Hollande.

De place en place

Les participants de l’atelier citoyen du projet « Loire au cœur – Petite Hollande » ont, le 2 février, fait un tour des autres places nantaises pour en dresser les caractéristiques, et dessiner en creux les grands traits d’une place de la Petite-Hollande « idéale ».

C’est « une réussite extraordinaire » disent-il du Parc des chantiers, sur l’île de Nantes. C’est à la fois un lieu de promenade, de découverte du patrimoine, un des « meilleurs point de vue » de la ville sur la Loire, un endroit où l’on se pose, en terrasse d’un café, où se croise une grande variété de public, dont de nombreuses familles.

Le cour Saint-Pierre et sa dimension « monumentale » s’inscrivent dans l’histoire du « vieux Nantes ». L’absence de voitures le rend agréable, sans qu’il soit pour autant foncièrement un lieu de balade. Sa configuration minérale lui permet d’accueillir des manifestations festives.

La place du Bouffay a les avantages et les inconvénients de son statut de place de centre-ville piétonne. Entourée de restaurants et de cafés, elle est « conviviale ». La statue du « pas de côté », œuvre pérenne du Voyage à Nantes, lui a apporté une nouvelle identité. Mais sa jeune « clientèle » sait parfois être bruyante, troublant la tranquillité du voisinage. L’affluence peut être également source d’insécurité. Le miroir d’eau plaît aux familles avec des jeunes enfants. Il est un lieu de promenade, où se croisent de nombreux cyclistes, ce qui n’est pas sans créer quelques conflits avec les piétons. Comme sur le Parc des chantiers, les adeptes des sports libres, crossfit, street workout, y ont pris leurs marques.

Atelier

Les usages de la future place de la Petite-Hollande

Ils se sont mis dans la peau d’une riveraine de la place, d’un salarié d’une entreprise située à proximité de la médiathèque, d’une Parisienne de passage, d’un étudiant, d’une chalande venue en voiture de Bouguenais, d’un couple de personnes âgées dont l’un est en fauteuil roulant…

Comment les unes et les autres aspirent-ils à se déplacer sur la place et ses abords ? Que souhaitent-ils y trouver ? Comment les usages des uns cohabitent-ils avec les pratiques des autres ? 

« Il faut des endroits où l’on puisse s’asseoir. Je me pose pour regarder les enfants jouer. Je découvre l’exposition culturelle le long de la promenade nantaise. J’arriverais d’un côté. Je repartirais de l’autre. Il faudrait des aménagements différents au nord et au sud de la place » propose l’une des participantes jouant le rôle d’une personne âgée.

Pour la chalande, la Petite-Hollande est un point de rendez-vous avec des amis, un endroit où l’on boit des verres en terrasse et où l’on doit pouvoir venir en voiture. La Parisienne, appareil photo en bandoulière, prendrait de la hauteur sur le belvédère de la halle, ou grimperait dans une nacelle accrochée à un ballon géostationnaire arrimé dans la cale. L’ado rezéen, utilisateur du tramway, souhaiterait pouvoir faire, ici ou là, du skate.

Un parcours lumineux guiderait les pas de la jeune fêtarde dans son cheminement des hangars à banane au centre ville . Un food-truck lui offrirait, le cas échéant, l’occasion de se restaurer. La riveraine entend, elle, profiter quotidiennement des espaces de détente et de loisirs proposés.

Elle aime l’idée d’une animation de la place, de terrasses extérieures au rez-de-chaussée de la Halle : mais seulement en journée ! Pour les animations nocturnes, les personnages préféreront se rendre en bord de Loire, près de la passerelle Schoelcher, loin des habitations.