Lieux à réinventer : participez à l’appel à projets jusqu’au 6 mars !
Lancé le 6 décembre 2021, l’appel à projets des Lieux à réinventer se clôturera le 6 mars. Proposez vos idées, faites preuve d’imagination et de créativité pour donner une nouvelle vie à l’un des 9 lieux à réinventer !
Qui n’a jamais rêvé de créer un bar culturel avec des amis ? D’imaginer un espace de détente où l’on puisse flâner pieds nus dans l’herbe ? De monter un lieu solidaire ? Avec l’ouverture de l’appel à projets de la 2e édition des lieux à réinventer, presque tous les rêves sont possibles, il suffit de se lancer. Habitants, collectifs, associations et structures de l’économie sociale et solidaire sont invités à laisser parler leur créativité pour penser de nouveaux usages aux neuf lieux sélectionnés par la municipalité (l’îlot Boucherie, la chapelle de la Chantrerie, la cure du Vieux Doulon, le pigeonnier des Dervallières, le square Vertais, la chaufferie de Port-Boyer, la vallée du Cens, le dessous du pont de la Tortière et les arches du pont de la Motte-Rouge.) « Chacun peut déposer son dossier du 6 décembre 2021 au 6 mars 2022 sur la base d’un cahier des charges spécifique par lieu, explique Céline Rouaud, chargée du développement des lieux à réinventer. Il y a des contraintes techniques bien sûr, il faut que le projet entre dans des objectifs de transition écologique, de solidarité, d’égalité… et qu’il prenne en compte les inspirations citoyennes. »
Faites parler votre imagination !
Que deviendra la cure du Vieux Doulon ? Cet ancien presbytère du 17e siècle a déjà commencé à enflammer l’imaginaire des habitants. Un hôtel social et solidaire ? Un lieu d’échange et de partage de connaissances ? Un espace de coworking ? Un restaurant avec ateliers cuisine ? Les idées ne manquent pas, tout comme pour l’îlot Boucherie en plein centre-ville à côté de l’escalier des fiertés. Dans ce lieu atypique où deux petits espaces sont reliés par une pente à 45°, certains y voient bien un tire-fesse ou un toboggan. « Tout l’enjeu de cet appel à projets est aussi d’oser des propositions farfelues, affirme Céline Rouaud. »
Le dossier est facile à remplir pour favoriser l’émergence de nombreuses idées. Il est demandé une présentation des porteurs de projet, une lettre de motivation, une description détaillée du projet avec son modèle économique et la preuve de la prise en compte des inspirations citoyennes. « Ce dossier a vraiment été le point de départ de notre projet, il nous a permis de tout mettre à plat, de prendre le temps de réfléchir, ajoute Margaux Coradini. Nous l’avons enrichi et approfondi ensuite, quand les choses se sont accélérées. » Une fois le dossier déposé, les services de la ville étudient le projet et sa faisabilité technique, rencontrent les porteurs pour préciser certains aspects et décident s’il sera soumis à la votation citoyenne ou non.