Publicité en ville : participez à la réflexion de l’atelier
Faisant suite à son installation en décembre, la première séance de travail de l’Atelier citoyen s’est tenue au 12 janvier. Son objectif ? Mettre en perspective les premiers points de vue exprimés concernant la place de la publicité en ville, et identifier les questions à explorer pour éclairer l’avis du groupe.
Un rendez-vous riche, marqué par une réflexion collective sur les enjeux paysagers, économiques, mais aussi éthiques et environnementaux à concilier pour définir la « juste » place de la publicité au sein de la métropole.
Après deux séances de travail, le groupe citoyen considère que la suppression totale de la publicité n’est pas une fin en soi « c’est exagéré de vouloir supprimer la publicité » « ça peut être utile et nécessaire à la vie économique ». Et se questionne : comment « en mettre moins mais mieux ? », comment permettre une publicité jugée « utile » ?
Le débat s’élargit ainsi aux formes multiples d’affichage présentes sur l’espace public : publicité, affichage libre communication publique et événementielle. Certains affichages sont jugés utiles, quelques-uns agréables et poétiques, et les autres trop nombreux, intrusifs.
Les premiers travaux de l’atelier ont révélé des consensus, certains désaccords, et surtout de nouveaux sujets à explorer via la contribution des citoyens et les regards d’experts.
Parmi ceux-ci :
- Qu’est-ce qu’un affichage acceptable ? A quelle densité, emplacements, cela peut-il correspondre ?
- Comment définir une publicité utile ? Quel est le retour sur investissement, pour un publicitaire par exemple ?
« On aimerait que l’affichage publicitaire se focalise sur ce qui est utile. »
- Quel est le processus permettant à une publicité d’émerger dans l’espace public ? Quels en sont les décisionnaires et parties-prenantes ?
- Quelles sont les instances de contrôle, aux différentes échelles ?
- Est-il possible pour la métropole de réguler la publicité en prenant en compte le caractère environnemental ?
- Est-il possible de proposer des publicités renforçant l’identité des quartiers, secteurs de la métropole ?
« Tout le monde connaît le centre Atlantis, mais peu Saint-Herblain bourg. »
- A quelles conditions la publicité pourrait-elle être mise au service de l’économie locale, l’affichage facilité pour des structures associatives, culturelles, avec moins de moyens ?
« Une publicité qui permettrait de financer l’entretien du mobilier et intégrer des messages de la collectivité et/ ou financer l’accès à la publicité pour des acteurs de l’économie locale. »
Et bien d’autres réflexions, fils conducteurs pour préparer la prochaine étape dédiée à l’audition d’acteurs experts, et à la synthèse des enjeux à considérer, avant d’analyser les pistes d’action.
Participez à la réflexion de l’atelier !
Et finalement, l’affichage visible depuis l’espace public « en mettre moins et mieux », comment ça devrait se traduire selon vous ? A quoi cela ressemblerait-il ?
Si, après deux séances, le groupe considère « exagéré de vouloir totalement supprimer la publicité », le débat s’élargit à la question de l’affichage incluant les différentes typologies visibles depuis l’espace public : publicité, affichage libre communication publique et événementielle, etc. Certains affichages sont jugés utiles, d’autres agréables et poétiques, et les autres trop nombreux, intrusifs…
Pour y répondre, l’atelier va auditionner des acteurs et experts pour comprendre comment s’organise et se régule cet affichage en ville (qui affiche ? qui autorise ? qui peut y avoir accès ? quels messages sont diffusés ? etc.). Quelles conditions sont requises pour un affichage efficace et acceptable ? Comment rendre l’affichage plus éco-responsable ?
Partagez vos perceptions et vécues et aidez le groupe citoyen à imaginer un autre modèle de l’affichage dans la ville, en contribuant jusqu’au 7 mars.
En complément, les citoyens de cet atelier vous invitent à contribuer à la réflexion « moins de publicité, mais une meilleure publicité », selon deux modalités :
- Raconter les situations vécues, à partir de photos, de descriptions : quelle est la meilleure et/ou la pire localisation repérée pour un « affichage sur l’espace public » ? Pour quelles raisons ?
- Rêver ou penser un affichage idéal : selon vous, cela serait … où ? Pour quel type de message ? Et à quelles conditions pour le respect des enjeux du paysage, de l’éthique, de l’économie et de la transition écologique ?
Vos réponses seront triées, analysées et remises aux citoyens lors de leurs prochaines séances de travail. Elles appuieront leurs échanges et préconisations qui seront remises aux élus métropolitains en avril 2021. Ce débat citoyen va nourrir la décision des élus dans le cadre de l’élaboration du Règlement local de la Publicité métropolitaine (RLPm).