Pôle d’écologie urbaine : découvrez la réponse argumentée de Nantes Métropole
En juin, Nantes Métropole a présenté sa réponse et ses engagements suite à la concertation sur le projet de pôle d’écologie urbaine situé sur le site de la Prairie de Mauves à Nantes.
Une concertation de 3 mois avec les habitants et acteurs
Entre septembre et décembre 2023, une concertation préalable (suivie par la Commission nationale du débat public) a été proposée aux habitants, habitantes et acteurs des 24 communes de la métropole. L’objectif était de présenter le projet et de recueillir les avis des citoyens et citoyennes afin de l’enrichir.
Près de 1300 personnes ont ainsi pu échanger avec les équipes techniques et les élus lors des ateliers citoyens et acteurs, des temps de rencontres, et des visites des sites. En tout, ce sont plus de 5400 personnes qui ont consulté le site internet dédié et 84 contributions ont été déposées, par la voie numérique et lors d’ateliers.
ZOOM SUR : La concertation en chiffres ➥ 2 réunions à destination des riverains, ➥5 opérations de tractage devant les restaurants universitaires, ➥5 dispositifs mobiles pour échanger avec les habitants sur des marchés, ➥8 visites du Centre de traitement et de valorisation des déchets (CTVD) et de la station d’épuration de Tougas, ➥3 tables rondes, ➥2 ateliers : 1 atelier acteurs et 1 atelier citoyens. En tout : + de 1300 personnes rencontrées |
« Nous avons lu toutes es contributions, il y a plusieurs sujets qui reviennent dont le dimensionnement du CTVD, Malgré la pédagogie déjà faite, il faudra continuer à travailler pour rassurer notamment sur les impacts. » Mahel Coppey, vice-présidente de Nantes Métropole déléguée aux déchets, à l’économie circulaire et à l’économie sociale et solidaire.
« Les sujets d’attention des citoyens et citoyennes sont précieux et trouvent un écho fort dans les préoccupations qui sont les nôtres. Ils sont attentifs à la ressource en eau, à la réutilisation des eaux usées donc la Métropole s’engage dans ce sens. »
Robin Salecroix, vice-président délégué à la politique de l’eau et de l’assainissement.
Les engagements de la collectivité
Début juin, lors d’une réunion publique, la collectivité est revenue vers les citoyens et acteurs et leur a présenté ses engagements en réponse. Globalement, la Métropole veut poursuivre les actions visant à réduire la quantité de déchets, elle étudiera la tarification incitative, la faisabilité de transport alternatif (fluvial ou ferroviaire) et réalisera une évaluation environnementale globale. Concernant le CTVD « les meilleures techniques disponibles seront appliquées pour limiter au maximum les impacts », affirme Mahel Coppey.
D’autres engagements ont été pris comme la mise en place d’un espace réemploi sur la déchèterie pour alimenter les ressourceries locales dont la future ressourcerie métropolitaine de Rezé ; une étude de faisabilité pour la réutilisation des eaux usées en sortie de station d’épuration ; la réalisation des phases les plus génératrices d’odeurs en bâtiment fermé pour la plateforme de valorisation des biodéchets…
« Cette réponse de la collectivité n’est pas un point final, le dialogue continue notamment avec la mise en place d’un comité de suivi dès l’automne pour suivre et accompagner la mise en oeuvre du projet » précise Robin Salecroix. Par ailleurs, la transparence sur les données du CTVD voulue par les citoyens, citoyennes et les élus va se traduire « par une mise à disposition des données de façon compréhensible et lisible par toutes et tous », promet Mahel Coppey.
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