Lieux à réinventer : une pluie de contributions citoyennes

Nantes Nantes Métropole, le 11 octobre 2021

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Malgré la météo maussade du samedi 2 octobre dernier, de nombreux Nantais se sont déplacés pour découvrir les Lieux à réinventer de l’intérieur. Cette journée portes ouvertes leur a permis de partager ce que leur inspirent les lieux. Initiée en juin dernier, cette phase d’inspiration citoyenne se conclura le 16 octobre prochain par un atelier citoyen organisé à la Cocotte Solidaire, l’un des lieux réinventés de la première édition.

Samedi 2 octobre, la balade/présentation des « Lieux à réinventer » dans les quartiers de la ville a été fortement compromise par la météo. Pour cause de vigilance orange, la plupart des points ont restreint leur ouverture et la plupart des animations prévues ont dû être annulées. Néanmoins, la visite a eu lieu pour les passants, voisins et curieux qui ont eu le courage de braver la pluie. Trois exemples.

Motte-Rouge : atelier vélo, bouquiniste, Amap…?

Sous l’arrêt de tramway Motte rouge, les joggeurs, cyclistes et promeneurs du quartier connaissent bien les arches de béton édifiées pour le passage du tram. Plusieurs sont venus les découvrir : 80 m2 d’espace couvert mais non clos, actuellement fermés au public et proposés à l’imagination de ceux qui souhaiteraient investir cet espace idéalement situé au bord de l’eau. « C’est un endroit bien situé, abrité, que nous souhaitons faire vivre. On nous a parlé d’un atelier de réparation de vélo, d’un bouquiniste, d’un point de distribution pour une Amap…, raconte Jean-Luc Le Mée, agent de l’équipe de quartier présent pour expliquer et informer les visiteurs. Les voisins expriment ce qu’ils souhaiteraient voir ici, les porteurs de projets font le tour des lieux pour choisir ceux qui pourraient leur convenir, ou trouver l’inspiration. »

La chaufferie du Port-Boyer

La chapelle de la Chantrerie

Îlot Boucherie : tire-fesses, galerie, librairie…?

Autre lieu atypique : l’îlot Boucherie, un espace plus que pentu qui abrita naguère deux escaliers mécaniques parallèles aux marches de fiertés. Quelques mètres carrés en haut, 25 m2 carrés en bas, reliés par une pente à 45°, bien éclairés par de larges baies vitrées. Mathieu Gouret, agent municipal assurant l’accueil, n’avait vu qu’une vingtaine de personnes dans le court laps de temps d’ouverture samedi, mais l’endroit a été jugé « hyperinspirant » : « On nous a parlé d’y installer un tire-fesses, un toboggan, un théâtre, une salle d’expo, une jungle urbaine, une librairie, une billetterie… »

Cure de Doulon : hôtel social, restaurant…?

Très différent, l’ancien presbytère du Vieux-Doulon est une belle bâtisse du 17e siècle, l’un des derniers bâtiments anciens du quartier. La surface des locaux (535 m2) et leur potentiel ont suscité l’étonnement des visiteurs qui découvraient le lieu. De quoi stimuler l’imaginaire, comme en témoignent les propositions recueillies : « hôtel social et solidaire, lieu d’échange et de partage de connaissances, espace de coworking, restaurant avec ateliers cuisine… » De nombreux habitants du quartier ont fait le déplacement, dont certains avaient fréquenté la cure lorsqu’elle abritait des exilés, et aussi de potentiels porteurs de projets.

Une fanfare sous le pont de la Tortière

Un habitant échange avec Johanna Rolland à la cure du Vieux Doulon

Atelier citoyen le 16 octobre

Prochain rendez-vous : l’atelier citoyen du samedi 16 octobre, de 9h30 à 12h30, pour conclure collectivement la phase d’inspiration initiée en juin 2021. Une cinquantaine de participants sont attendus pour analyser ensemble les contributions recueillies en ligne et ajouter au cahier des charges un volet « envies des citoyens ». Sur inscription (remplir le formulaire ci-dessous ou à ce lien).

 

Démarrage des projets à l’automne 2022

L’appel à projets sera ouvert à partir de décembre 2021. L’instruction des projets se déroulera d’avril à mai 2022 et le choix sera fait par une votation citoyenne en septembre 2022, pour une concrétisation à partir de l’automne 2022.