Épidémie, inondation, accident industriel… Toute société est susceptible d’être confrontée à un événement bouleversant son fonctionnement quotidien. Comment prévenir les crises ? Comment être prêts à agir au lieu de subir, à faire face et surmonter mieux, ensemble, une crise éventuelle ? C’est l’objet du dialogue citoyen lancé par la Ville.

Article mis à jour le 04/11/2024.

Qu’est-ce qu’une situation de crise ?

Il est question dans cette démarche de crise sanitaire, humanitaire, industrielle ou de catastrophe naturelle. Autant d’événements qui impactent le territoire, perturbent le fonctionnement quotidien de la collectivité et des habitants et demandent de s’adapter à une situation inhabituelle. Les exemples les plus récents sont ceux de l’épidémie du Covid et de l’arrivée de réfugiés ukrainiens. Dans ces deux cas, spontanément, les citoyens se sont organisés, individuellement ou collectivement, à l’échelle d’immeubles, de rues, de quartiers, pour apporter leur pierre à un bel édifice de solidarité.

Nantes est-elle une ville plus concernée que d’autres par des risques de crises ?

Non, Nantes n’y est pas particulièrement exposée. Elle est cependant, comme toutes les communes, susceptible d’être affectée, par exemple, par des événements météorologiques ou des crises d’ampleur nationale, voire internationale comme celle du Covid. Même si les facteurs de risque ne sont pas nombreux et élevés dans notre secteur, identifier ceux qui existent pour gérer et s’adapter afin d’éviter les situations de crise est un préalable. Et ce, d’autant plus que le changement climatique va accélérer la fréquence de celles-ci. Mais, par précaution, nous devons aussi nous donner les moyens d’y faire face individuellement et collectivement afin de relever les défis qu’elles imposent.

Comment s’y préparer ?

On parle de “culture du risque”, qui englobe la préparation mentale mais aussi les savoir-faire et savoir-être. Si la collectivité déploie les moyens qui sont les siens pour coordonner le volet logistique et fonctionnel, chaque citoyen ou structure a un rôle à jouer – ne serait-ce qu’en sachant ce qu’il ne faut pas faire. Quels sont les principes directeurs pour développer une culture nantaise du risque ? Avant, pendant et après la crise, quelle est la place des citoyens et quels devraient être les conditions et les moyens nécessaires pour mieux les associer dans la préparation, la gestion de ces événements et leur “réparation” ? Comment articuler l’action de la société civile avec celle des services publics ? C’est ce que devront déterminer les participants à l’atelier.

Comment l’atelier citoyen se déroulera-t-il ?

La Métropole lance un appel à manifestation d’intérêt (inscription jusqu’au 17 novembre). Parmi les volontaires, un panel sera constitué pour être représentatif : âge, genre, activité, lieu de résidence… mais aussi rapport aux crises des personnes en ayant déjà vécu une et/ou s’étant mobilisées pour y répondre.

Quatre séances de travail auront lieu entre le 29 novembre 2024 et le 14 janvier 2025, incluant la découverte de lieux utilisés lors de temps de crise, l’interview d’experts pour se forger un point de vue, des jeux de mise en situation et un débat pour faire émerger des solutions pour notre territoire. Les préconisations issues des ateliers seront ensuite remises aux élus en février.

Le calendrier de l’atelier citoyen

Les sessions :

• vendredi 29 novembre de 18h30 à 21h
• samedi 30 novembre de 9h30 à 17h
• samedi 14 décembre de 9h30 à 17h
• mardi 14 janvier de 18h30 à 21h

Inscrivez-vous jusqu’au 17 novembre.

Crédit photos : Céline Jacq pour Nantes Métropole.